J'ai besoin de me divertir... Je suis à la bibliothèque, c'est insupportable. Ne pose pas de questions et ramène-toi maintenant... S.
Puuuuck s'il te plaît.. vite

hj : j'espère que ça va. Comme je l'ai dit pour les débuts, je suis pas top. C'est pas très long quoi...

Je dormais, non en vrai de rêvais. Oui, à 14h je dormais encore, vous avez quelque chose à y redire ? Bref, il y avait cette fille, son postérieur était parfait digne d'un mannequin de Playboy, c'était magnifique. Je vais garder les détails alléchants pour moi, mais nous étions en plein action lorsque mon cellulaire vibra, faisant disparaître cette déesse blonde d'un seul coup. La personne qui m'avait texte se devait d'avoir une excellente raison, c'était mieux pour sa santé. D'un élan paresseux et d'un soupire exagéré, j'étiras mollement mon beau bras musclé vers mon téléphone et lu le texto. Santana, ma belle Santana, bon je pouvais bien lui pardonner, disons que côté fantasmes elle en avait comblé plus d'un.

«J'ai besoin de me divertir... Je suis à la bibliothèque, c'est insupportable. Ne pose pas de questions et ramène-toi maintenant... S.»


Biblio-quoi ? Haha? Je fus pris d'un fou rire incontrôlable, Santana était dans ce machin où on entreposait les bouquins. Dommage que je ne possède pas de caméra, ça mériterais c'être filmé. Wôh, attendez un instant. Elle voulait que j'y aille ? Comment l'avait-t'elle mentionné déjà, elle voulait se divertir. Hum, mon imagination s'en donnait déjà à coeur joie, quoique dans une bibliothèque ... oh eh on trouvera bien une manière. Assis sur mon lit, vêtu d'un boxer seulement, j'étais en train d'évaluer l'urgence de la situation. Elle allait me tuer si je ne m'y présentait pas dans les prochaines secondes, mais je n'avais rien de fait, pas déjeuné, pas douché, pas habillé ... Je regarda mo cadran, pas de temps pour une douche, je renifla virilement mes aisselles, pinça le nez, bon avec un petit coup de déodorant ça devrait aller. J'enfila rapidement un jean plus ou moins propre et sortit un chandail de mon garde-robe, un regard dans le miroir, hum pas le temps de raser cette repousse de barbe, et alors ? Je n'allais seulement qu'à la biblimachin. mon cellulaire re-vibra.


«Puuuuck s'il te plaît.. vite»

Wâhh elle devait être vachement désespérée pour me texter deux fois en 2 minutes ? Bref ça voulait dire aussi que si je ne se grouille pas, elle me fera la gueule et bien la vie perdait de son éclat quand Santana me faisait la gueule. Je descendis en coup de vent à l'étage, envoya un regard envieux vers le réfrégérateur, regardant ma montre, hésitant. Si je ne mangeais pas du tout c'est moi qui allait faire la gueule. J'attrapa au passage une barre chocolaté bien cachée dans mon grade mangé, pris les clef d'auto sans demander la moindre permission à ma mère et quitta en trombe. C'est seulement à un feu rouge que je pensa à lui répondre.


«J'arrive beauté, mais tu me dois de sérieuses expliquations»

Et c'est à ce moment là que la circulation se mit à ralentir. Je soupirai de découragement. Je n'étais pas rendu de si tôt et disons que je ne tenais pas à faire attendre S. trop longtemps, la pauvre. En tant qu'habile conduction je résussi tout de même à me rendre à la bibliothèque en moins de 10 minutes, pas très long vous me direz, mais dans une bibliothèque ça devait paraître une éternité.

Je me gara un peu tout croche dans l'allée, j'eus un moment de honte, mais je pensai que de toute façon, personne de populaire ne pourrait avoir l'idée de venir jeter un coup d'oeil à mon parking ... dans le stationnement de la biblimachin. Je courrus presque dans les marches, maquant à deux reprises de me répendre de tout mon long dans celles-ci. J'ouvris à la volée les portes de cette salle de torture que je n'avait jamais visité de ma petite vie, cherchant Santana du regard. Je la trouva dans un coin, accotée au mur un air de je-m'en-foutiste accroché au visage. Je souris et partit rapidement en sa direction, faisant un vacarme incroyable.

- Ohlé shhh, ça sent donc bien le renfermé ici !


Je m'approchai de Santana et la pris par les hanches, par simple habitude ? Surment, car disons que personne n'arrivait à définir notre relation.Je la regarda dans les yeux, un air qui voulait dire ;; «veux-tu bien m'expliquer ce que tu fais ici » ? Mais à la place je dis tout simplement:

- C'est quoi ton planning beauté ?

Santana tapotait nerveusement sur son portable, comme si cela pouvait faire venir plus rapidement la réponse de Puck. Elle avait un magazine féminin dans l'autre main, elle le feuilletait sans prêter aucune attention à ce qu'il y avait écrit dans cette feuille de choux. Ils pensaient inventer la mode et savoir ce qui était cool et ce qui faisait la popularité. Santana ne les suivait jamais. Tout ce qu'elle faisait devait être cool, juste parce que Santana Lopez le faisait, pas parce qu'un stupide magazine le disait. La professeur de littérature de Santana passa devant elle, elle la regarda avec un air affligé, mais elle savait bien qu'elle ne pouvait rien faire pour faire participer la jeune fille. Santana lui sourit de manière arrogante comme elle savait si bien le faire et se reconcentra sur l'écran de son téléphone. C'est à ce moment là qu'il vibra un peu. Le nom de Puck s'afficha, Santana sourit légérement. Elle était sûre qu'il ne la laisserait pas en plan, quand il la saurait dans un tel enfer, et encore une fois il avait répondu à ces attentes.
Dans son message, Puck lui demandait des explications. Il la connaissait bien et savait que Santana Lopez et une bibliothèque n'était pas des mots qui allaient bien ensemble. Elle ne savait pas encore ce qu'ils allaient pouvoir faire : rester là, filer en douce. Elle n'en avait aucune idée, tout ce qu'elle savait c'est qu'elle avait besoin de Puck pour mettre un peu de piment dans cette après-midi morose. Elle envoya un dernier message.

Je t'expliquerais tout ce que tu veux. Tu me sauves la vie, enfin presque.

Une marque de reconnaissance, ce n'était tellement pas son genre. Puck allait surement croire qu'elle était malade, ou que quelqu'un lui avait volé son téléphone. Elle avait à peine appuyer sur la touche envoyer, qu'elle vit Puck entrer en trombe dans la bibliothèque. C'est vrai que ces deux là dépareillaient avec le décor qui les entourait. Elle lui sourit, descendit de la table où elle était assise et resserra sa queue de cheval comme par réflexe. Puck commença à lui attraper les hanches, elle se laissa faire. Il lui demanda quel était son planning, elle n'en savait strictement rien, mais elle afficha un petit sourire en coin. Elle savait qu'il l'aimait, et jamais Santana Lopez ne se laissait désarçonné, elle ne savait absolument pas ce qu'il allait faire, mais elle ne paraissait pas déstabilisée.

- Maintenant que tu es là, mon planning prend une tournure beaucoup plus intéressante. Je hais cette professeur de littérature. Mais pour toutes les absences que j'ai eu dans ce cours, je n'avais pas le choix. C'était soit cela, soit bye bye la pyramide et le costume de Cheerios. Tu as une idée pour me sortir de là ?

Elle continua à sourire en coin, comme si cela allait aider Puckerman à avoir une idée brillante. Elle savait qu'il était celui qu'il lui fallait pour survivre à cet après-midi. Il était arrivé, mais elle lui demandait encore un petit effort. Elle savait qu'il allait la surprendre, il le faisait toujours. Car malgré le fait que dans leur relation, Santana le traitait souvent comme un moins que rien, le jeune homme était toujours capable de la surprendre et de la faire rire. Elle ne l'avouerait certainement jamais, mais elle avait du mal à imaginer sa vie sans lui.

- On pourrait peut être commencer par sortir d'ici ? Sauf si cet endroit t'inspires particulièrement ?

Elle sourit légèrement, puis regarda autour d'elle. Elle vit une binoclarde en train de faire du tutorat avec une des juniors de McKinley. Sauf que depuis que Puck était entrer dans la bibliothèque, sa concentration sur le livre de Shakespeare avait visiblement diminuée. Elle le regardait avec un sourire niais, et mordillait nerveusement un de ses crayons à bille. Voir ça, énerva un peu la jeune fille. Bon d'accord, un peu plus qu'un peu. Elle attrapa Puck et l'embrassa, ce que le laissa un peu surpris.

- Désolée c'est juste pour faire comprendre à Glassy McGlasses là bas, que tu es avec moi...

Elle resserra encore une fois sa queue de cheval.