12 Janvier 1993, matinée hivernale glaciale à Lima, Ohio. Dans l'hôpital de la ville, une jeune journaliste donne naissance à sa première petite fille. A ses côtés, le docteur Lopez, originaire de Mexico, prêt à accueillir et chérir sa première petite fille. Quelques heures plus tard la mignonne petite Santana voit le jour. Avec un caractère déjà bien trempé, le seul bébé à pleurer plus fort que les autres pour réclamer l'attention. Si, si je vous assure.

Santana à grandit à Lima, elle n'a jamais quitté cette ville sauf pour rendre visite à sa grand mère paternel au Mexique. A l'école primaire, sa mère l'oblige plus ou moins à enfiler un tutu rose voyant en elle un futur petit rat de l'opéra. Et la petite Lopez se prend facilement au jeu. Très jeune, elle préférait déjà danser devant une salle pleine de monde, et allez voir le fils des voisin jouer au foot plutôt que d'apprendre ses tables de multiplications. Ce qui est plutôt légitime, quand on y pense. Santana était une petite fille gâtée, étant fille unique, c'était un peu le petit trésor de ses parents, et c'est d'ailleurs toujours le cas. Elle a toujours été proche de ses parents, même si ils travaillaient beaucoup, il l'ont toujours perçu comme un petit ange, et ce n'est pas près de changer. C'est d'ailleurs étonnant de voir comme la peste devient adorable avec ses géniteurs. Finalement, Santana a toujours été fidèle à elle même. La petite Santana de l'école primaire, n'est guère différente de l'adolescente pom pom girl.
En entrant au collège Santana a découvert son pouvoir de séduction sur les garçons. C'est à la même époque qu'elle a rencontré ses plus fidèles amis. Après tout, Lima est une petite ville. Le temps passe, et l'entrée au lycée fut bientôt là. la jeune mexicaine abandonna alors la danse classique pour un genre plus moderne. L'équipe des cheerleaders. Elle avait le profil idéal, mignonne, plutôt populaire, excellante danseuse, et très souple grâce à ses dix années de classique. Et c'est ainsi qu'elle se conforma rapidement au moule. Pas mauvaise élève, mais pas vraiment brillante, elle préfère concentrer toute son énergie sur le cheerleading, à conserver sa popularité, à flirter et à s'amuser. La jeune femme est malgré tout plutôt raisonnable, elle n'était pas du genre à faire la fête à outrance et à se réveiller avec une gueule de bois. Les excès, ça fait grossir et ça donne des cernes. Une partie de jambe à l'air vaut mieux qu'une cuite à la vodka.

Santana est connue pour son caractère bien trempé. La demoiselle ne se laisse pas marcher sur les pieds, un tempéramment de feu, elle dit ce qu'elle pense, agit impulsivement, et vit tout simplement comme bon lui semble. Un brin jalouse et rancunière, pour elle la vengeance est un plat qui se mange froid. Vraiment froid. Santana est une garce. Une vrai garce manipulatrice et méchante mais elle en est tout à fait conscience. Mais comme toute garce froide et odieuse, elle a au fond, un côté chaleureux et doux qu'il faut tout simplement apprivoiser et que peu connaissent. Elle déteste l'hypocrisie et si quelque chose ne lui plaît pas elle ne passe pas par quatre chemins pour le faire savoir. Enfin, la jeune femme est une véritable croqueuse d'homme. Et pour elle, si il y a bien un avantage au club d'abstinence est que c'est un vrai aimant à garçon. Elle aime jouer, manipuler et faire tourner les têtes. Spécialement avec sa mini jupe de cheerleader.

Plusieurs choses sautent aux yeux lorsque l'on voit Santana. Premièrement que c'est une cheerleader, de part l'uniforme des Cheerios, qu'elle porte fièrement. Deuxièmement, ses origines mexicaines, de part sa peau mate, ses longs cheveux noirs, souvent remontés en une queue de cheval ordonnée, et son regard foncé, un brin manipulateur. Et finalement, qu'elle s'assume plutôt bien. De part ses vêtements, l'inexistante longueur de sa jupe de pompom girls, le régime strict imposé par la coach tyrannique de l'équipe qu'elle suit à la lettre, ses interminables heures d'entrainement, et de son attitude sûre d'elle. Santana est mince, mais elle travaille pour son corps. Superficielle peut être, ou bien, juste une adolescente se pliant à la norme. Elle n'est pas très grande, mais n'y voit absolument aucun inconvéniant. Même si elle n'est pas du genre à le crier sur tous les toits, la jeune femme a bien un petit complexe, en effet, elle n'aurait rien contre un ou deux bonnets de plus ...